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Dr Chris Fanta

Partenaires du Centre de l’asthme

« Il ne m’a pas été facile de choisir ma vocation. J’ai aimé lire et écrire des ouvrages, à l’université, sur la littérature anglaise. J’ai souhaité relever le défi de l’analyse des pièces de théâtre de Christopher Marlowe et des romans de Henry James, à l’origine de mes passions intellectuelles. Mais j’ai suivi, dans le même temps, des cours de biologie, de chimie et de physique, me préparant pour un itinéraire qui soit susceptible de me mener à une carrière de médecin, à l’instar de mon père.   J’ai éprouvé une certaine difficulté, le moment venu, à choisir ma vocation. Ma conscience aigüe de mon désir d’apporter aux autres le soutien dont ils ont besoin, de manière tangible, m’a finalement décidé à opter pour une école de médecine. Un choix dont je considère, avec le recul, qu’il a été le bon. À l’instar d’un grand nombre de mes collègues, j’ai perçu la médecine comme un « appel », et non pas uniquement comme le métier vers lequel m’orienter, un engagement de tous les instants dont le but est de s’efforcer de soulager les souffrances d’autrui. Je n’aurais pas pu imaginer ma vie professionnelle autrement que celle que j’ai menée au cours des 40 dernières années.

« Mon choix de me spécialiser dans la médecine des poumons n’a en outre pas tant été le résultat d’une recherche personnelle que celui des rencontres que j’ai eu la chance d’effectuer. Les médecins que j’ai le plus admirés, lors de ma formation en milieu hospitalier, étaient des spécialistes des poumons. Je voulais devenir comme eux et atteindre leur niveau d’intelligence et de compétence dans tous les domaines de la médecine. Les spécialistes prenaient en charge les patients au niveau de l’unité de soins intensifs, contribuant à guider l’utilisation des ventilateurs mécaniques pour les patients dont la survie nécessitait l’emploi d’appareils respiratoires et, dans le même temps, pratiquaient la médecine ambulatoire, dans le cadre du traitement des troubles médicaux les plus dignes d’intérêt. Une nouvelle procédure d’inspection des voies respiratoires et des poumons au moyen d’une caméra spéciale avec dispositif d’éclairage, appelée bronchoscopie par fibre optique, a été mise au point, à cette époque (au milieu des années 1970), à laquelle j’avais hâte d’être initié. J’étais conquis !

Mes mentors de la médecine des poumons, au sein de ce qui était alors l’hôpital Peter Bent Brigham de Boston, dans le Massachusetts, étaient des spécialistes de l’asthme renommés. Leurs recherches m’ont aidé à déterminer comment un effort physique était susceptible de déclencher une crise d’asthme chez les personnes sujettes à celui-ci, et à élucider le fonctionnement des poumons chez les sujets sains et malades. It était naturel que je m’efforce, à l’instar de tout apprenti, d’en apprendre le plus possible d’eux, en matière d’asthme en particulier. Leur itinéraire les a principalement amenés à s’engager dans la recherche et dans l’acquisition de nouvelles connaissances et d’une nouvelle expertise dans le domaine de l’asthme. Le mien m’a finalement conduit à m’occuper des personnes asthmatiques, et à aider les patients à mieux respirer et à réaliser leurs propres passions et buts… à l’instar de l’étonnant Rich Wilson. »

 

https://www.youtube.com/watch?v=SBrOblHhTIA

 

https://www.youtube.com/watch?v=m0GQ0KQQjWY