Que se passerait-il si vous cessiez de respirer lors d’une crise d’asthme ? J’ai déjà eu plusieurs crises d’asthme, et je ne sais pas jusqu’à quel point elles peuvent s’aggraver.
Ça fait frémir ! Cesser de respirer pendant une crise d’asthme voudrait dire mourir ! Mais il n’est pas question de laisse rune telle chose se... lire plusComment peut-on naviguer avec de l’asthme ?
Il ne serait pas prudent d’effectuer un tour du monde à la voile avec un asthme ingérable qui risquerait de provoquer des crises avec toux et... lire plusL’asthme peut-il être guéri ?
L’asthme, en 2017, ne peut toujours pas être guéri. Nous disposons de médicaments très efficaces qui permettent de maîtriser l’asthme, et grâce... lire plusBiologie, chimie, physique et littérature anglaise
Je suis médecin et j’ai étudié (à l’université), en vue de ma carrière médicale, la biologie, la chimie et la physique, autrement dit les matières... lire plusQuestions et réponses : Dr Chris Fanta
Sur quels projets travaillez-vous actuellement ? Je concentre actuellement mon attention sur deux projets passionnants liés à l’asthme, qui... lire plusDr. Chris Fanta
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« Choisir une carrière n’a pas été facile. À l’université, j’aimais lire et écrire de la littérature anglaise. Analyser les pièces de Christopher Marlowe et les romans de Henry James était un exercice qui me passionnait. Parallèlement, j’étudiais la biologie, la chimie et la physique, pour me préparer à une éventuelle carrière de médecin, comme mon père. Lorsqu’il a fallu choisir une voie, j’ai beaucoup hésité. Finalement, le désir d’aider les personnes dans le besoin d’une manière tangible m’a poussé à aller en école de médecine. Rétrospectivement, je crois avoir pris la bonne décision. Comme pour beaucoup de mes collègues, la médecine est davantage une vocation qu’un travail, un engagement de tous les instants pour essayer de diminuer la souffrance, une maladie à la fois. Je n’aurais pas pu passer les 40 dernières années de ma vie à faire autre chose.
Néanmoins, j’ai choisi de me spécialiser dans la médecine pulmonaire davantage par opportunité que par vocation. Les médecins que j’ai le plus admirés lors de mes stages en hôpital étaient des spécialistes des poumons. Je voulais être comme eux : intelligents, capables, et compétents dans tous les domaines de la médecine. Les spécialistes des poumons peuvent soigner des patients dans l’unité des soins intensifs, permettre l’utilisation directe de ventilateurs mécaniques chez des patients ayant besoin de machines respiratoires pour survivre, et parallèlement pratiquer la médecine ambulatoire, traitant une vaste variété de maladies « intéressantes ». À cette époque (au milieu des années 1970), une nouvelle procédure permettant de visualiser les voies respiratoires et les poumons des patients à l’aide d’une caméra, la bronchoscopie, a été mise en place, et j’étais très excité d’apprendre à m’en servir. J’étais captivé !
Mes mentors en médecine pulmonaire à l’ancien Peter Bent Brigham Hospital de Boston, Massachusetts, étaient des experts de l’asthme renommés. Leurs recherches permettaient d’expliquer comment l’exercice physique pouvait entraîner des crises d’asthme chez les personnes à risque, et ils ont expliqué le rôle des poumons sur la santé et les maladies. Il était naturel que, comme un apprenti apprenant une profession, je devais essayer d’apprendre tout ce que je pouvais d’eux, notamment au sujet de l’asthme. Leur carrière les avait menés principalement à la recherche, à développer de nouvelles connaissances en matière d’asthme. Mon chemin m’a mené à soigner des personnes souffrant d’asthme, à m’engager à aider les patients à mieux respirer et à réaliser leurs passions et leurs objectifs… comme l’incroyable Rich Wilson. »