Ça fait frémir ! Cesser de respirer pendant une crise d’asthme voudrait dire mourir ! Mais il n’est pas question de laisse rune telle chose se produire. Il faut donc se préparer et anticiper sur la démarche à suivre en cas de difficulté à respirer. Nous avons mis au point ce que nous avons appelé un « plan d’action contre l’asthme ». Ce type de plan de gestion d’un début de crise varie d’une personne asthmatique à l’autre. Les mesures à prendre pour qu’une crise d’asthme ne dégénère pas au point de cesser de respirer sont notamment les suivantes :
- prendre fréquemment une bouffée du bronchodilatateur à effet immédiat (de l’albutérol par exemple), jusqu’à deux ou trois doses toutes les 30 minutes ;
- commencer ou augmenter son traitement de « contrôle », un stéroïde inhalé tel que le fluticasone (Flovent) ou le budésonide (Pulmicort) ;
- prendre des comprimés ou un sirop à base de stéroïde tel que du prédnisone, du prédnisolone ou du méthylprédnisolone ;
- contacter son médecin ou tout autre prestataire de santé ;
- se rendre aux urgences de l’hôpital le plus proche ;
- appeler un numéro d’urgence (le 18 par exemple en France).
Un très sage médecin spécialiste de l’asthme a déclaré un jour : « Le mieux, en cas de crise d’asthme très sévère, est d’intervenir trois jours avant qu’elle ne commence. » Il voulait dire, je pense, qu’il existe des signes qu’un asthme est en train de s’aggraver.Il convient alors de ne pas attendre et de prendre des mesures préventives afin de ne pas atteindre un stade où il pourrait devenir dangereux.
Question envoyée par Liadh, 11 ans, via News-O-Matic