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Artisanat traditionnel en mer

Broderies marines

Les woolie-woolies brodés sont des illustrations de navire brodés, soit un des artisanats pratiqués par les marins pour passer le temps lors de leurs voyages en mer. Formés à la couture et à d’autres techniques textiles nécessaires à la réparation des voiles, des filets ou des vêtements, certains marins ont appliqué leurs connaissances à des activités récréatives, produisant des objets esthétiques pour leur propre utilisation ou à offrir en cadeau. Bien que les propriétaires de bateau et les capitaines commandaient souvent des broderies de bateau à des artistes professionnels spécialisés dans cet exercice, les marins créaient probablement leurs propres esquisses et les appliquaient directement sur les textiles dont ils disposaient à bord du bateau où ils se trouvaient. De plus, le fil et les toiles pouvaient facilement être achetés dans les ports. La gravure sur os de baleine, la construction de maquette, la confection de nœuds marins et le macramé comptent parmi les types d’artisanat marin les plus connus, mais récemment, les broderies se sont démarquées et ont obtenu davantage de reconnaissance et d’appréciation de la part des collectionneurs d’art maritime et folklorique.

Cette broderie marine dépeint un trois-mâts non identifié arborant le pavillon américain et un fanion de retour dans le pays. Les voiles gonflées, le navire approche un fort qui arbore également un pavillon américain, ce qui semble accentuer un contexte américain. Bien que, parmi les broderies marines restantes, nombre d’entre elles semblent avoir être confectionnées par des marins britanniques, plusieurs pièces telles que celle-ci indiquent que les marins américains ont également pratiqué cet art. Ici, le contexte cherche peut-être à mettre en avant l’importance de l’accueil des marins rentrant chez eux après avoir été en mer pendant des mois voire des années.

Pantalons de marin brodés

Pantalons de marinThe donor of these unusual embroidered pants recorded that a sailor made them on a voyage from Rhode Island to the Pacific Ocean. They are made of several colored wools and striped cotton ticking. Sailors’ crafts such as scrimshaw, wood carving, macramé, and shell work were all shipboard activities that used available materials to fill the long hours and create gifts for loved ones and object for personal use. Sailors used sewing skills to repair sails and mend clothes and other shipboard textiles. Some sailors who were proficient with the needle employed embroidery to ornament garments, sea bags, and accessories with motifs and symbols important in a sailor’s life. Uniforms for seamen were not consistently regulated until the nineteenth century, and sailors were often expected to provide their own clothing. They sometimes embroidered uniforms or other garments that were to be used on shore leave.

The pants are constructed of coarse utilitarian fabrics, probably reused bedding—woolen blankets and striped cotton ticking. The embroidery is running stitch, worked in bold abstract patterns of palm leaves, flowers, stars, and human forms. It is possible that the motifs emulate tattoo patterns practiced by the indigenous people of the South Pacific region that the sailor observed while traveling. European and American sailors adopted tattooing as a form of personal adornment and symbolic expression in the late eighteenth century following the voyages of Captain Cook through the South Pacific. It became a cultural practice associated with sailors and soldiers throughout the nineteenth and twentieth centuries.

SOURCE: Peabody Essex Museum