Cher Félicien, Merci pour ta question. Je t’invite à lire ma réponse à Louison et Nans. La navigation sur un IMOCA Open 60 est généralement si éprouvante que l’on peut s’endormir n’importe où et n’importe quand. Je me suis rendu compte, en fait, au cours des derniers jours (je n’avais pas dormi les 36 premières heures, à cause de grains violents), que je m’étais endormi à la table des cartes ou, en préparant mon bol de muesli pour le petit-déjeuner, que mon corps restait droit mais que mon esprit était endormi. Mais ce n’est pas bon ! Je dois donc rattraper mon retard de sommeil, pour ne pas subir la fatigue, qui peut vous faire commettre des erreurs de jugement ou de manœuvre sur le pont. J’étais tellement exténué, donc, que je n’ai pas eu besoin de recourir à des techniques de relaxation. Mais je peux écouter de la musique, parfois, quand les conditions sont particulièrement difficiles. J’écoutais des chants grégoriens, par exemple, dans l’océan austral, pendant le Vendée Globe de 2008-2009. C’était très apaisant. J’en ai écouté 72 d’affilée, une nuit ! La tempête faisait rage, c’était effrayant.
Question soumise par Félicien, Orléans, France