Sélectionner une page

Cher Aiden, j’ai fait trois ans de français au lycée. Mais jusqu’à ma préparation pour le Vendée Globe 2008, je n’étais jamais allé en France. C’était donc 40 ans après ! Mais c’est étonnant tout ce que le cerveau peut retenir, et je me suis toujours efforcé de parler en français, malgré un niveau pas terrible. J’ai ainsi beaucoup pratiqué, et les Français appréciaient qu’au moins j’essaie.

Quand j’ai séjourné à Paris avec mes amis Christophe et Patricia, Patricia m’apprenait, de la même manière qu’avec mes amis Hugues et Flo Riousse à Vannes. Flo me parlait uniquement en français, au petit-déjeuner, et j’étais donc contraint d’apprendre.

Certains skippers de la course ne parlent pas français. Mais ça me plaît, et je trouve important, en particulier, de pouvoir communiquer avec le public français, avec la direction de la course et avec les skippers français.

Il est bon de pouvoir s’exprimer dans la langue du pays visité. C’est un témoignage de respect, et ça vous permet de parler à des gens du pays en question, avec lesquels vous ne pourriez pas communiquer si vous ne connaissiez pas leur langue. C’est donc une ouverture au monde !

J’aurais voulu réaliser des interviews de Radio Vacances en français, pour le Vendée Globe 2008, mais je ne le parlais pas suffisamment bien. Mais mon français s’est amélioré, et je considère comme un magnifique compliment qu’on puisse me demander, parfois, de m’exprimer en français.

– Question envoyée par Aiden, West Newbury, Massachusetts, États-Unis