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Nous avons vu un oiseau voler, dans la nuit, à environ 10 mètres au-dessus du poste de pilotage, dans l’obscurité. J’ai juste pu deviner une forme sombre dans le noir. Il est étonnant qu’un oiseau soit capable de voir le gréement et de l’éviter. J’ai entendu, un peu plus tard, alors que je me trouvais dans la cabine, un léger choc et un cri strident, sur le pont. L’oiseau, de manière évidente, était tombé sur le pont, après avoir heurté quelque-chose, peut-être une bastaque. Mais il a rapidement retrouvé ses esprits, et s’est de nouveau envolé.

Photo envoyée depuis le bateau Great American IV, 18 novembre 2016 – Photo Rich Wilson Photo envoyée depuis le bateau Great American IV le 18 novembre 2016 – Photo Rich Wilson Petit poisson volant

Petit poisson volant

Et j’entendais, de temps à autres, alors que j’étais dans la cabine, des poissons volants heurter les flancs du bateau.

Ce matin, alors que je m’apprêtais à me rendre à l’avant du bateau pour descendre le génois que nous avions ferlé et hissé quelques jours auparavant, suivant le conseil de Joff Brown, notre capitaine de bateau, un appel nous est parvenu sur la VHF. J’avais vu un navire, devant nous, à quelques milles, dont la position ne coïncidait toutefois pas avec celle d’un bateau que l’AIS avait également localisé à tribord. Il s’est avéré qu’il s’agissait de la marine brésilienne, qui souhaitait nous poser quelques questions. Nous nous trouvions à environ 320 milles nautiques de la côte, soit au-delà de la zone économique exclusive de 200 milles nautiques en mer habituelle. Nous avons été interrogés sur le nom de notre navire, notre dernière escale, notre prochaine destination, le nombre de membres d’équipage, notre numéro d’AIS, et le numéro d’immatriculation du navire. Je m’étais effectivement dit que le navire devant nous devait être un bâtiment de la marine. Il avait bifurqué dans notre direction, et nous avait suivis pendant environ une demie heure, après notre conversation, de manière parfaitement amicale. J’ai expliqué la course du Vendée Globe à mes interlocuteurs du navire en question. Je crois qu’ils étaient surpris de voir un voilier naviguer à 14 nœuds. C’était, quoi qu’il en soit, une rencontre intéressante.

J’ai baissé nos drapeaux de prière de Scott Hamilton, afin qu’ils soient en bon état lorsque nous franchirons de nouveau l’équateur, dans quelques mois, en direction du nord.

Position
5° 29’S x 29° 14’W
Cap
180°
Vitesse effective
13,1 nœuds
Vitesse du vent vrai
11,6 nœuds
Direction du vent vrai
083°
Plan de voilure
Solent plus un ris dans la grand-voile
Température de l’air
82° F / 27,7° C
Température de la mer
85° F / 29,4°C

Tours de manivelle (par jour) Ampères-heures : Alternateur (total) Ampères-heures : Solaire (total) Ampères-heures : Hydraulique (total) Ampères-heures : Éolien (total)
661 1069 129 3310 549